Le tandem du swing

Cinq ans après un savoureux hommage à Brassens, le duo formé par Rodolphe Raffalli, guitariste virtuose, et la chanteuse Renée Garlène livre ses propres compositions dans Instants (*). Un cocktail musical revigorant.

Rodolphe Raffalli et Renée Garlène, huit ans de parcours ensemble, ont le swing chevillé au corps. Avec Instants (*), il propose un large panorama de leurs goûts musicaux avec un album sonne jazz et swing bien sûr, mais se teinte aussi de mélodies brésiliennes, façon bossa nova. « Samba Bossa nous ça nous va/ Laisse venir le swing/ Un petit tour pour la java/Vas-y choppe le swing » (Nous ça nous va).

Un album qui est né au cœur du bocage normand : une des chansons, Swing in Domfront, est dédiée à Domfront (Orne), leur camp de base depuis deux ans. Sur la pochette, le duo donne de la plume pour saluer, outre les musiciens fidèles compagnons de l’aventure, d’autres « partenaires » d’occasion. Ils écrivent ainsi : « Merci aux agriculteurs de l’Orne et la Manche qui ont façonné ce paysage inspirant. Merci à la vie de donner raison à ceux qui espèrent. » D’emblée, la chanson La Bonne Pastille et son swing des familles donne le ton et la philosophie de l’opus qui, en seize titres, est un hymne à la vie et aux rencontres. Même si, au détour d’une chanson, Rodolphe Raffalli et Renée Garlène peuvent glisser vers une veine plus mélancolique avec Insouciance dédiée à Maïté Garrigues, « en paix là-haut ».

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