Née le 15 février 1993 dans la ville de Pedra Badejo à Santa Cruz, dans l’île de Santiago, dans l’archipel du Cap Vert, Elida Almeida, auteure-compositrice et guitariste, sait exprimer la variété musicale de son « petit pays », comme le définissait Cesaria Evora et, au gré des plages, elle promène sa voix mélodieuse sur la morna bien sûr, expression du spleen local, mais aussi la funana, la batuque ou encore la coladeira.
Sur ces rythmiques chaloupées, parfois empreintes de nostalgie, l’artiste revient souvent à ses racines comme dans Kaminhu Lonji, qui évoque sa vie dans le village de cette grand-mère, une vie rythmée par les activités du quotidien comme la manière de conserver le maïs ou les haricots. D’ailleurs, l’été 2022, quand la route conduisant à Santa Cruz a été goudronnée, Elida Almeida était présente, entourée de ses proches, très émus.
Et, avec la reprise de Estranhadinha, une chanson de Cesaria Evora, signée Franck Cavaquim et sortie en 1991 sur le disque Mar Azul qui clôt ce quatrième opus, elle montre à quel point elle se situe en droite ligne de la diva au pieds nus. Une tournée est prévue en 2024, mais pour l’instant, cette jeune maman a d’autres priorités.
(*) Lusafrica/
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