La tentation de l’île de Thomas Cousin

Avec dans la voix des accents à la Mano Solo, Thomas Cousin offre un nouvel EP, L’Île déserte, dans lequel il réunit les différents singles sortis depuis trois ans. Un univers en prise sur l’actualité.

Thomas Cousin pourrait se résumer en deux titres de cet album : La Gifle et Quelquefois le mistral. Deux univers. Deux manières de décrire et de se décrire. La Gifle comme un cri de colère face à la misère et à la dèche où il martèle dans un phrasé d’un hip hop nerveux: « Ouais il y a des bidonvilles au pays des lumières/ Ceux qui remplissent les caisses puis ceux qui comptent la thune quand d’autres dorment par terre avec vue sur la lune pas facile de faire face quand c’est la vie qui te fume. »

Dans Quelquefois le mistral, un beau morceau sobre pour piano-voix, le chanteur célèbre sa ville de cœur et d’enfance, rarement célébrée en chansons : Aix-en-Provence. Il écrit : « C’est un tableau aux couleurs de ma vie c’est des odeurs et puis l’enfance aussi mon île déserte mon refuge mon abri la province la Provence qui se prend pour Paris. »

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