Sous le signe de L : un retour en grâce

Si elle a choisi de retrouver  son premier nom de scène – L  -pour son nouveau disque, Chansons (*), Raphaële Lannadère n’a rien perdu de son inspiration passée et signe ici un opus parfait  tant sur le plan des mots que des musiques…

L’écoute de Chansons procure un état de grâce tant Raphaële Lannadère  parvient à nous maintenir en haleine du premier titre évoquant La Meuse de ses origines à la touche finale de Tu dors. Après un deuxième album audacieux jusque dans l’électronique, L- elle- revient aujourd’hui à des arrangements où les « vrais » instruments (quatuor à cordes, irruption d’une harpe discrète) le disputent à des pointes de synthés, quelques programmations subtiles. Une orchestration épurée qui est l’œuvre de l’arrangeur Clément Ducol (dont on retrouve le nom au côté de Vincent Delerm, Camille…) et de l’ingénieur du son Maxime Le Guil.

Encore fallait-il les mots justes pour jaillir de cet écrin musical si bien imaginé. Avec sa poésie personnelle, L sait aussi bien évoquer sa petite nièce de 5 ans dans son hymne à Ton enfance que se souvenir des nostalgiques voyages en Micheline, ce train paresseux qui conduit vers la Bretagne où elle filait avec son ancien compagnon, un certain BABX. Avec le désir permanent de « laisser passer l’heure un peu » comme elle le murmure dans un autre titre.

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